L’aéroclub de Sidi Bel Abbès, considéré comme l’un des plus anciens aérodromes d’Algérie en raison des infrastructures importantes légués au lendemain de l’indépendance d’une part, et des nombreux pilotes formés dans ce premier centre d’aviation dans l’Algérie post-indépendante d’autres parts , se prépare à accueillir la semaine prochaine, un évènement important touchant ses activités collatérales. Il s’agit d’un regroupement de futurs pilotes instructeurs Algériens dans la discipline du vol à voile qui sera organisé par la fédération Algérienne des sports aériens (FASA) en collaboration avec la Fédération Françaises des ULM.
En effet, plus d’une vingtaine de pilotes venant de différentes wilayas du pays subiront pendant trois jours des tests d’évaluation leur permettant de décrocher la licence d’instructeur. Une licence qui devrait être validée par les superviseurs Français présents à cette rencontre. Et si l’aéroclub de Sidi Bel Abbès se nargue d’être le pionnier dans l’aviation légère en Algérie notamment dans la formation des nombreux pilotes instructeurs d’avions dans les années 80 , Il faut souligner qu’ils existe un manque flagrant de formateurs spécialisés dans cette discipline du vol à voile et ULM qui a subit ces dernières années, un énorme saut quantitatif et qualitatif d’où le recours aux instructeurs officiels étrangers pour valider ces licences.

Pour ce faire, les membres du comité de l’aéroclub de Sidi Bel abbès , travaillent d’arrache pied à préparer dans de bonnes conditions, ces évènements d’envergure national. En effet , c’est avec l’aide de la direction des travaux publics de la wilaya qui a chargé cette semaine, le sub-divisionnaire M. Benhamou de veiller à la préparation d’un terrain adapté à ces vols. Et en marge de ces travaux , il n’a pas été omis de faire un grand déblaiement du terrain mitoyen à la piste principale de l’aérodrome, une piste qui rappelons-le, est répertoriée mondialement et peut accueillir à n’importe quel moment un avion en détresse . D’autant plus que les efforts de plus d’une année de préparation du dossier de réhabilitation du centre d’aviation ont été couronnés de succès auprès de la la direction de l’aviation civile qui a octroyé l’agrément officiel à l’aéroclub de Sidi Bel-Abbès pour revenir à son métier de base à savoir l’école de formation de pilote privé d’avion.

L’EGSA Oran qui a, dans un passé récent, sécurisé l’ensemble des infrastructures de l’aéroclub en installant une clôture métallique sur tout le périmètre de l’aérodrome avait aussi procédé à la réfection des grands hangars pouvant abriter des aéronefs. Pour le moment, tout semble être prêt pour lancer des formations de pilotes d’avions au même titre que les autres écoles d’aviation de l’Est et du centre du pays. Cependant le manque de moyens et de ressources financières pour l’achat d’aéronefs, pousse les responsables de l’aéroclub qui ne découragent pas après tant d’années de combat pour la réhabilitation de l’aérodrome de Sidi Bel Abbès, à se pencher sur d’autres voies légales pour redonner à l’aéroclub son métier d’antan. La nouvelle loi sur “l’affrètement” qui est maintenant étendue au privé et aux aéroclubs permet l’achat ou l’affrètement d’aéronefs . Et c’est vers cette nouvelle formule qui semble la mieux adapté en ces temps d’austérité que les membres de l’aéroclub et le président  M. Figuigui Z.  se penchent pour trouver un partenaire Européen  en vue de relancer conjointement des formations de pilotes.

*  Aux dernières nouvelles , cette manifestation est reportée à une date ultérieure par la fédération Algérienne des sports aériens (FASA) en raison d’un problème de visas pour les instructeurs Français, nous signale-t-on./